Un Identifiant Universel unique pour vos Clients ?

Le cauchemar de tout projet informatique intégrant une approche omnicanal est de trouver un identifiant universel unique permettant d’enregistrer et de suivre les activités du compte d’un client. Cette question n’est pas actuelle et perdure depuis que l’informatique s’est développée dans les entreprises de la sphère publique et privée.  « Un identifiant universel unique pour vos clients ? » revient sur les fondamentaux et sur une tendance à répondre coûte que coûte à cette nécessité impérative aujourd’hui.

Source : Série « Le Prisonnier » – George Markstein et Patrick McGoohan – 1967

A la fin des années 1960, la série télévisée « The Prisoner » traitait en dix-sept épisodes des aventures d’un agent secret qui, ayant démissionné, se retrouve prisonnier dans un village sous le pseudo de « numéro 6 » . Reflet d’une nouvelle ère de société où la paranoïa sert d’instinct de survie dans un milieu devenu hostile. « Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre » est la revendication du prisonnier à l’encontre des services secrets britanniques et opposé à un système économique qui enferme le citoyen dans des règles supposées bienveillantes. Le combat d’un homme qui tente de se rebeller car il en sait trop et qu’on isole pour conserver sous contrôle les informations qu’il détient. Un lanceur d’alertes de la fin des années 1960 et la prise de conscience d’un monde qui change où chaque individu est dorénavant fiché et connu des services de renseignements.

Plan de notre dossier de la semaine consacré à « Un identifiant universel unique pour vos clients ? » . Ce sujet s’inscrit dans la continuité de notre « Observatoire de la CyberSécurité » dont une matinée de conférences vous est proposé le 28 septembre 2016 lors du salon Banque et Innovation. Pour s’inscrire aux conférences et bénéficier d’une entrée gratuite.

1. A chaque entreprise, son identifiant unique
   1. Gestion des bases de données
   2. Gestion de la sécurité des accès
2. Limites et contraintes actuelles
   
3. Tendances en réponse à l’omnicanaux
4. Conclusion

Avec l’informatisation de la société, la question d’un identifiant unique pour créer, archiver et tracer les activités d’une personne s’est posée dès la fin des années 1950. Pour ce faire, la conceptualisation d’un modèle relationnel pérenne a été rendu nécessaire. Parmi les méthodes connues, Merise a permis l’analyse, la conception et la réalisation de plusieurs systèmes d’informations. Mais la notion de « client-serveur » et celle de « langage orienté objets » ont rapidement limité son expansion dans les années 1990.  Elle fut remplacée par la méthode U.M.L (Unified Modeling Language), une modélisation graphique offrant l’avantage d’une meilleure compréhension entre les équipes de la maitrise d’œuvre et d’ouvrage lors de la conduite de projets.

Toutefois, la question de l’identifiant unique est restée problématique dans les entreprises pour accompagner l’évolution des usages. C’est le cas aujourd’hui avec des terminaux offrant à loisirs de multiples applications clients connectées à Internet, un environnement ouvert.

1. A chaque entreprise son identifiant unique

1.1 Gestion des bases de données clients

Selon le secteur d’activités de l’entreprise, l’identifiant unique d’un client reste opérationnel dans l’univers de ses produits et services. Ainsi, le patronyme d’un individu ou l’enseigne d’une société a longtemps été utilisé pour identifier un client unique. Puis une série de chiffres a remplacé progressivement ces deux critères différenciant. Le numéro d’enregistrement unique a ainsi permis de résoudre la question de l’homonymie homographe.

Dans la sphère privée, c’est ce qu’on appelle l’identifiant client. Mais ce dernier n’est reconnu et utilisé que par et pour l’entreprise. Avec le partage actuel des bases de données clients, notamment avec ses partenaires et ses sous-traitants, la question de l’universalité d’un identifiant se pose naturellement lors de la synchronisation des données. Plusieurs options sont rendues possible : Cette partie est réservée à nos adhérents, la suite en lecture libre ci-dessous (nous contacter en renseignant le formulaire en bas de page pour souscrire à notre association).

L’identifiant unique en environnement fermé conserve son intérêt pour l’entreprise. Cependant avec la mondialisation des échanges l’identifiant unique trouve ses limites lorsqu’il n’est pas universellement reconnu. D’où l’intérêt pour la rédaction de se pencher sur les tendances à venir.

Très belle reprise à nos cotés

La Rédaction

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