Après Target et Michaels la contamination de Supervalu
La contamination des grandes chaines de magasins du « Retail » se poursuit aux États-Unis, touchés par des attaques massives de compromission de bases de données ou d’introduction de virus dans les terminaux de paiement par carte bancaire depuis la fin de l’année 2013.
Une situation alarmante qui ne doit rien au hasard semble-t-il. En pleine guerre froide aujourd’hui, on peut s’interroger légitimement sur ces attaques à répétition qui déstabilisent l’économie d’un pays et ont des répercutions directes sur le chiffre d’affaires des établissements financiers incluant les consortiums bancaires internationaux.
Source : KSTP
En effet, les consommateurs depuis le mois de septembre 2013, se défient fortement de l’utilisation de leur carte de paiement et préfèrent régler cash ou par chèque, leurs achats auprès des commerçants. Idem pour les opérations de paiement à distance ou sur le WEB dont la carte bancaire était jusqu’alors le moyen de paiement privilégié.
Avec l’attaque des chaines de magasin de la société SUPERVALU aux États-Unis, c’est un nouveau coup dure pour les américains et les futures victimes d’une fraude de grande ampleur. On estime à plusieurs millions, le nombre de cartes bancaires concernées dont les numéros, date de validité, prénom et nom du titulaire et peut-être même le code confidentiel ont été dérobés entre le mois de juin et juillet de cette année par des hackers.
Si pour le moment, l’Europe semble épargnée, son engagement aux cotés des États-Unis pourrait bien lui valoir les mêmes mésaventures. Doit-on craindre les effets de bord d’une guerre froide qui est née du conflit en Ukraine ?
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Nous suivrons de près cette question stratégique qui risque de déstabiliser l’économie d’un pays ou d’un continent tant les attaques de hackers se professionnalisent et ciblent des secteurs bien spécifiques.
La Rédaction
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