Temps de lecture estimé : 7 min

Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement

L’Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement apporte cette année un complément d’informations. Une initiative que nous que nous avions appelé de nos voeux l’année dernière. Une approche plus chirurgicale est proposée par la Banque de France.

L’Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement

Un rapport de bonne facture

Les rapports de la Banque Centrale se bonifient, années après années. C’est le constat après la lecture du nouvel Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement consacré à l’analyse de l’activité frauduleuse en 2017. Nous retrouvons la même rigueur dans le traitement des données que par le passé.

Nous observons une analyse plus exhaustive de certaines typologies de fraude. Une approche de la Banque de France pour une meilleure maitrise des risques associés. Mais aussi, l’assurance d’une confiance pérenne des agents économiques dans les systèmes et moyens de paiement.

Vous pouvez consulter nos précédentes publications commentées de ce rapport :

Mais la monnaie fiduciaire est absente

Le rapport ne traite que des instruments de paiement scripturaux et écarte les espèces dont aucune donnée statistique n’est produite. Seule, l’activité de retrait dans les automates avec une carte de paiement ou de retrait est évoquée. Pourtant, il existe également le retrait d’espèces au guichet (banque) ou au casino (jeux). Globalement, une activité qui connait une croissance entre +5 et +10% en 2017, selon nos informations. Les français, comme les allemands, restent très attachés aux espèces.

Rappelons que les moyens de paiement sont composés de la monnaie fiduciaire et de la monnaie scripturale et sont mesurés par les agrégats monétaires. Nous espérons que l’édition 2018 rectifiera cet oubli. Vous trouverez, ci-après, le sommaire de notre dossier dédié à l’évolution de la fraude en France des moyens de paiement :

L’Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement,
Les messages de la Banque de France,
Evolution de la monnaie fiduciaire,
Décryptage de la fraude carte bancaire,
Impact des nouveaux usages,
En conclusion.

Il s’agit d’une grille de lecture complémentaire qui est proposée aux lecteurs de Moneticien. Une meilleure compréhension des enjeux à venir dans un contexte réglementaire à la fois plus contraignant et plus ouvert. Un paradoxe et un défi pour la Banque de France qui se porte garante de la maitrise des risques systémiques et qui surveille l’activité des acteurs de l’écosystème monétique.

Les messages de la Banque de France

L’innovation ne doit pas devenir obligation

Dans son ensemble, la Presse pointe du doigt les messages que la Banque Centrale a diffusé lors de la conférence de Presse qui s’est tenue en début de semaine. Reflet de l’évolution de quelques indicateurs significatifs présentés par le Gouverneur de la Banque de France, Monsieur François Villeroy de Galhau. Une approche trop restrictive selon nous, face aux enjeux de l’évolution des nouveaux usages de paiement et de leur crédibilité dans la durée.

Cette partie est réservée à nos adhérents, la suite en lecture libre ci-dessous. Nous contacter en cliquant sur la page « Adhésion » , sur Twitter (@moneticien) ou en renseignant le formulaire en bas de page pour un premier contact.

Nos articles sont réalisés par des professionnels de la monétique avec une approche analytique, didactique et pédagogique. Ce qui nous distingue des autres supports existants.

Fin de l’article intitulé : « Quelle Sécurité des Moyens de paiement en 2017 » . Vous pouvez accéder au second volet de notre étude intitulé : « Impact du retrait sur les paiements en 2017 » .

Très belle semaine à nos cotés.

La Rédaction

English Readers : We daily monitor all trafic of our website and register all suspect activities in order to provide sufficient proofs. Read our « Legal Notice » for further details.

Lecteurs francophones : Nous scannons quotidiennement le trafic sur notre site et enregistrons toute activité suspecte pour une production de preuves devant la justice. Pour plus d’informations, consultez notre page « Infos Légales » .