Fraude et Paiement par carte en France Et Demain ?
Notre dernier volet consacré à l’évolution de la sinistralité sur les cartes de paiement s’intitule « Fraude et Paiement par carte en France et Demain ? ». En effet, si le constat de la fraude et de son évolution sont des points importants de l’analyse des risques, l’anticipation reste la meilleure arme pour maintenir un niveau bas de l’appréciation des risques systémiques.
Comme le rappelle un dicton français du milieu du XVIIIème siècle, « il vaut mieux prévenir que guérir » relevé par Charles-Joseph Panckoucke dans un de ses ouvrages. En cela, les sciences de la médecine ne sont pas si différentes de celles des paiements.
En voici une seconde illustration, « trop de docteurs et peu de médecins » nous rappelle qu’avec la transformation numérique des moyens de paiements en cours, nombreux sur le marché se présentent comme « expert monétique » , malheureusement peu d’entre-eux sont des praticiens, à l’instar du néologisme « nouveau moyen de paiement » dont l’hémorragie de son utilisation par certains professionnels a été stoppée cette année, depuis la parution d’un article sur Moneticien « Définition nouveau moyen de paiement » .
C’est le troisième et dernier volet de notre dossier spécial intitulé « Fraude et Paiement par carte en France et Demain ? ». Nous vous invitons à lire préalablement, les deux premiers épisodes couverts par notre rédaction qui ont déjà été publiés et dont vous trouverez ci-dessous, le sommaire complet avec un lien vers les articles précédents :
- Généralités « Observatoire 2015 de la Sécurité des Cartes de Paiement »
- Évolutions de la fraude par carte « Une Fraude 2015 par carte-bancaire aux multiples visages »
- Et demain
- La nouvelle donne pour les risques
- Les maillons faibles de la monétique
- Les solutions correctives préconisées
- En conclusion
Et Demain
C’est bien la difficulté posée aux experts qui travaillent à cette question. Comme en toute chose, la fraude par carte de paiement a évolué depuis que le commerce électronique a envahi notre quotidien. Avec une plus grande récolte de données clients, de stockage en de multiple lieux et, la démocratisation progressive de l’usage des objets connectés, on peut raisonnablement craindre l’apparition de nouvelles formes de fraude dans les prochaines années. Une situation qui pourrait se révéler contre-productive quant aux résultats attendus par les emarchands; soit « une volumétrie des paiements en ligne égale ou supérieure à celle des paiements de proximité » .
La nouvelle donne pour les risques
Prenons un exemple pour illustrer notre propos. Avec un paiement ou un retrait de proximité (en environnement avec contact), on constate que la fraude est contenue à un très bas niveau. Sans surprise, l’obligation donnée au titulaire de la carte, de composer systématiquement son code confidentiel, à chaque transaction, a porté ses fruits depuis plus de trente ans.
Par l’application de cette règle interbancaire, un fraudeur n’a pas d’autre choix que de se procurer le support (la carte) et le code confidentiel pour réaliser un achat ou un retrait (de proximité avec contact). Le porteur est naturellement affranchi de sa responsabilité, lorsque les deux éléments (ce que je possède, ce que je sais) ont été obtenus par la force ou sous la contrainte. Dernière typologie de fraude possible par carte, la contrefaçon de son support qui dédouane là encore, la responsabilité de son titulaire.
Avec le paiement à distance, la question de la sécurité reste ouverte, tout comme l’environnement du Commerce Électronique. C’est pourquoi, on constate un taux de fraude plus élevé. Cette partie est réservée à nos adhérents, la suite en lecture libre ci-dessous (nous contacter en renseignant le formulaire en bas de page pour souscrire à notre association).
Le bilan de la fraude enregistrée et analysée par l’observatoire est de très bonne qualité. Cependant, si le Public et la Presse trouvent matière à commenter l’évolution des principales tendances, force est de constater que le professionnel de la monétique reste sur sa faim.
En effet, si le document synthétise bien les motifs de fraude d’une carte bancaire, il reste silencieux quant au poids et évolution respectifs des technologies utilisées par les fraudeurs. Nous espérons que « l’observatoire 2016 de la sécurité des cartes de paiement » n’oubliera pas de traiter cette question l’année prochaine.
Profitez de cet été pour former vos collaborateurs aux questions de la monétique. Regardez nos offres qui concilient, connaissances de l’écosystème et décryptage de l’actualité d’un environnement concurrentiel en forte mutation (formations en monétique).
Très bel été à nos cotés.
La Rédaction
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