Les Apprentis Sorciers du Paiement
Les moyens de paiement disponibles auprès de la clientèle des particuliers et des entreprises sont tous identifiés et finis. Leurs déclinaisons sont quant à elles pas toutes dénombrées et nous trouvons régulièrement de nouveaux prototypes. « Les Apprentis sorciers du Paiement » constate une innovation contreproductive lorsqu’elle ambitionne de réinventer la roue.
Chaque mois, nous recevons de nouvelles initiatives dans le but d’améliorer le parcours clients lors d’un achat en ligne ou de proximité. Le support, l’identification et le mode d’acceptation / d’acquisition de l’opération de paiement sont les trois sujets qui inspirent les créateurs du moment. La motivation principale est la quête de simplification du parcours clients et la rapidité de l’acte d’achats.
Vous trouverez, ci-après, le sommaire de notre dossier intitulé « Les Apprentis Sorciers du Paiement » comme suit :
- Du prototype à la commercialisation de solutions de paiement
- Les courants de pensée en Monétique
- Les arguments d’une dématérialisation annoncée
- Conséquences d’une transformation incontrôlée
- En conclusion
1. Du prototype à la commercialisation de solutions de paiement
Dernière innovation en date, la création d’un patch autocollant placé sur la peau du client pour réaliser des paiements sans-contact. Pourquoi s’embarrasser d’un support (ex: la carte de paiement) ou d’un accessoire de type bijou (ex: une bague, un garde-temps) pour régler son achat ? Une puce électronique équipée d’une antenne NFC peut remplacer tout support existant. L’idée fait son chemin chez VISA Inc.
Mais il n’est pas certain que les établissements émetteurs et leurs clients suivent une innovation qui phagocyte la carte. Que ce soit sous la forme d’un patch, d’une greffe sous la peau ou d’une application sur un smartphone, les industriels du paiement y croient. Pour les clients finaux c’est une autre histoire.
L’annonce pour la rentrée de la commercialisation de Samsung Pay et de Google Pay en France sera l’ultime test d’une adhésion par le client final. Ultime car Apple a lancé voici plus de deux ans déjà une application de paiement sur smartphone, Apple Pay. La volumétrie des transactions est toujours tenue secrète sur le marché français.
Les particuliers seraient-ils toujours à convaincre après l’enthousiasme de l’Exécutif d’Apple et des premiers établissements bancaires qui se sont engagés ? Cette partie est réservée à nos adhérents à jour de leur cotisation, la suite en lecture libre ci-dessous (nous contacter en cliquant sur la page « Adhésion » ou en renseignant le formulaire en bas de page pour un premier contact).
Aujourd’hui, le paiement sur mobile n’a pas encore convaincu une majorité de clients. Les raisons sont multiples, monopole de constructeurs, renouvellement de l’équipement, freins liés à la sécurité, réseau d’acceptation insuffisant, etc.. Pourtant, les études qui se succèdent tentent de convaincre que ce marché va se développer très fortement.
Pour l’heure, le seul indicateur crédible reste son usage (nombre de clients, de transactions, etc.). Les solutions innovantes commercialisées chaque mois, tendent à prouver que le marché de la transformation numérique se cherche toujours. C’est pourquoi, plusieurs « Labs » ont été créés par les grands acteurs de la monétique qui encouragent et subventionnent l’innovation dans les paiements.
Fin de l’article « Les Apprentis Sorciers du Paiement » .
Très bonne semaine.
La Rédaction
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