Le Cash Back nouvelle formule monétique

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La définition du Cash Back s’enrichit depuis sa commercialisation au début des années 2000. Une nouvelle fonctionnalité qui s’appuie également sur l’usage de la carte de paiement. Décryptage de ce nouveau service monétique.

Le retrait d’espèces dégradé avec le Cash Back

Décidément, il devient difficile de traduire la stratégie des paiements souhaitée par l’Union Européenne. Les règles s’amoncellent sans véritablement de cohérence au final. Des moyens de paiement existants, la carte domine par sa volumétrie les autres instruments sur le marché français. En 2017, la dégradation de la fraude sur les moyens de paiement est due au poids (en volume) de la carte de paiement (cf. Quelle sécurité des Moyens de Paiement 2017 ?).

Vous trouverez, ci-après, le sommaire de notre dossier consacré au Cash Back comme suit :

Le Cash Back s’applique au paiement et au retrait
Une nouvelle définition du Cash Back
Les motivations du petit commerce et de la grande distribution
En conclusion

Le Cash Back s’applique au paiement et au retrait

L’accepteur se substitue au gestionnaire d’automates ?

Nous avions déjà traité du Cash Back comme un levier de différenciation monétique et comme un accélérateur des ventes pour le commerce, lors de nos précédentes parutions. Cette fois, la fonctionnalité de la carte offre une nouvelle dimension. Celle de permettre au porteur de réaliser un paiement avec sa carte et d’obtenir des espèces en retour par le commerçant. Une situation qui n’est possible que lorsque le montant de l’achat réglé avec la carte est supérieur à celui du produit ou du service acquis.

Par exemple, lorsque le montant de l’achat s’élève à 51,50€. Il pourra être proposé au porteur de la carte de régler un montant supérieur (ex: 60€) et de recevoir 8,50€ en espèces du commerçant. Une situation qui n’était pas permise auparavant et qui restait à la discrétion du commerçant dans le cadre de sa relation commerciale.

Cette fois, le commerçant ne sera plus dans l’illégalité. Un service qui pourra être facilité au client qui souhaite disposer ponctuellement d’espèces. Pour autant, ce nouveau service ne compensera pas les plafonds habituellement accordés avec la carte au distributeur. Il s’agit donc d’un dépannage de cash.

A contre-courant d’une demande soutenue pour les espèces

Si le principe est intéressant, il s’inscrit à contre-courant d’une demande en espèces toujours aussi dynamique en France de la part des consommateurs. Nous avons retraité les données du GIE des Cartes Bancaires et de la Banque de France (cf. schéma ci-dessous).

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