Le dernier « Apple Iphone 5S Biometric » suscite admiration et craintes fondées (liens entre la société « Apple et la NSA« ) de la part des consommateurs quant à l’exploitation des « données personnelles et respect de la vie privée » du futur propriétaire autre que pour s’identifier lors de l’activation des applications du smartphone de la marque à la Pomme.
La proximité de la société « Apple » avec la « NSA » (National Security Agency), l’agence américaine de renseignements vient d’être mise en évidence par M. « Edward Snowden« , ex technicien à la CIA et consultant pour la NSA en ayant copiés des documents secrets depuis l’intranet lors de sa mission dévoilant ainsi un programme de surveillance des communications téléphoniques à l’échelle mondiale. Ces faits ont été confirmés mercredi 18 septembre 2013 par Lonny Anderson, Responsable de la Technologie à la NSA, embarrassé par les fuites depuis la semaine dernière auprès des médias.
Parmi les missions d’espionnage de la NSA faisant scandale cette semaine, celle relative à la Présidente du Brésil, Madame Dilma Roussef qui en réponse (surveillance de ses appels téléphoniques, SMS et courriels), vient de reporter sa visite aux États-Unis prévue le 23 octobre prochain. Parallèlement, elle a décidé de lancer une réflexion sur une Loi permettant de renforcer les données personnelles sur Internet.
On comprend aisément que le smartphone et ses applications intéressent particulièrement les agences de renseignements de par le Monde. Ainsi, l’enregistrement de ses données biométriques sur un smartphone de dernière génération permettra aux organismes de renseignements d’être alimentés à moindres frais par les opérateurs de Télécoms ou/et les constructeurs de smartphone. Grâce aux accords secrets (plus vraiment), ces données pourront servir à enrichir les dossiers de personnes surveillées.
La question qui reste posée est comment rester maître de ses données personnelles lorsque la vulgarisation de la biométrie permet maintenant de récolter des informations qui sont partagées, à l’insu de votre plein gré ? pour reprendre une expression de circonstance.
Peut-être en n’achetant pas le dernier smartphone d’une grande marque à défaut d’engagements, de contrôles et représailles éventuelles par un tiers de confiance, de ses données personnelles et ce dans l’intérêt du grand public. Question justifiée lorsqu’on apprend que le constructeur du smartphone n’a pas prévu dans son programme d’effacer, sur simple demande du titulaire du téléphone, les données biométriques enregistrées.
Georges Langeais
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