Relais de croissance compromis pour le paiement mobile
Les opérateurs de téléphonie mobile jouent un rôle prépondérant dans le développement attendu, ces prochaines années, de services de paiement à partir d’un smartphone. En effet, c’est de la vitesse de connexion 3G ou 4G et de l’affichage d’une navigation Internet, que dépendent l’adoption et la satisfaction de ces futurs usages. A quelques jours de l’édition 2014 du salon « Cartes Secure Connexions« , le relais de croissance semble compromis pour le « paiement mobile« , ce qui inquiète les établissements émetteurs et acquéreurs français du paiement par carte bancaire.
Les plus optimistes considèrent que 25% des achats à distance se feront avec un smartphone dans les trois prochaines années en Europe. Ces prévisions sont notamment basées sur le nombre de solutions du marché proposant le paiement en ligne de fabricants et opérateurs de téléphonie, mais aussi proposées par les opérateurs de paiement et grands remettants. Avec une commercialisation prometteuse de son Iphone 6 ce mois-ci pour Apple et, mitigée pour le FirePhone d’Amazon, l’engagement d’investissements conséquents dans le paiement mobile doit trouver un relais de croissance rapidement.
Si on constate bien une concurrence conséquente sur le marché du paiement mobile, il reste émergent et le tableau s’assombrit, dès lors qu’on prend en considération l’équipement et les usages du consommateur ainsi que la qualité du service des opérateurs. Les dernières données sont pessimistes à ce sujet et vont certainement obliger les fournisseurs de solutions de paiement à revisiter la rentabilité espérée par les professionnels. Le contenu de cet article est réservé à nos adhérents à jour de leur cotisation.
Malgré une volonté affichée par les acteurs du paiement mobile, les premiers intéressés peinent à être convaincus par un marché naissant qui se heurte aux difficultés d’un service à peu de valeur ajoutée et à l’adoption d’usages peu maitrisés par les fournisseurs en période de crise économique. Un marché qui reste encore émergent en France, aux investissements conséquents et à la rentabilité incertaine. Une certaine similitude avec le projet du « Porte-Monnaie Electronique » dont la rentabilité est maintenant attendue, après vingt années d’exploitation, avec la dématérialisation du « titre restaurant« .
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La Rédaction
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