Screen Scraping un Open-Banking disputé aux Fintechs
La compétition est clairement ouverte entre les banques de détails et les fintechs. En cause, la convoitise des données clients détenues par les banques. « Screen Scraping un Open-Banking disputé aux Fintechs » est la suite du premier volet consacré au contexte monétique face à des pratiques commerciales héritées d’Internet.
La Commission Européenne arbitre le Web Scraping
Entre le marteau et l’enclume
Le ton se durcit depuis ces dernières semaines entre les Fintechs et les Banques de Détails. Un différent qui porte sur la transformation numérique du secteur de la banque et de la finance et son adaptation aux derniers enjeux. Un choc culturel de deux acteurs qui sont, soit en concurrence frontale, soit en complémentarité d’offres de produits et de services à destination des marchés Particulier et/ou Entreprise.
En effet, les fintechs attendent des établissements bancaires un accès à leurs données clients. Mais les banques posent leurs conditions. Plus précisément, elles en acceptent le principe (elles n’ont plus le choix), mais souhaitent restreindre l’accès à certaines de leurs données. Des conditions non acceptables pour les fintechs.
Un arbitre a été désigné, la Commission Européenne, pour tenter de calmer le jeu et s’assurer de l’application prochaine des nouvelles règles de la Directive sur les Services de Paiement. « Vous connaissez beaucoup de commerçants qui communiquent leur fichier clients pour qu’il soient ensuite concurrencés sur leur marché ? » , nous confiait un banquier parisien la semaine dernière.
Un client sur quatre serait prêt à changer de banque
Il s’agit d’une situation indéfendable où l’on « demande au banques de se tirer une balle dans le pied et de dire merci » , ajoute notre interlocuteur. On comprend facilement pourquoi le sujet est sensible en ce moment. Vous trouverez, ci-après, un rappel du sommaire de notre dossier dont le premier épisode s’intitule « Le Screen Scraping au menu du Renard et de la Cigogne » (chapitres 1 et 2). Notre dossier se poursuit avec le sujet « Screen Scraping un Open-Banking disputé aux Fintechs » .
- Deux acteurs de la monétique condamnés à s’entendre
- Définition et applications du Screen Scraping
- Opportunités et Menaces pour le secteur de la Finance
- Quelles sont les forces en présence ?
- Le Screen-Scraping un atout pour les Fintechs
- Contesté par les établissements bancaires
- En Conclusion
L’enjeu est important pour les banques traditionnelles, comme pour les fintechs. En effet, un quart des clients du marché des particuliers se dirait intéressé par une nouvelle approche de la relation banque-clients et la gestion de leurs comptes en ligne (étude du cabinet Deloitte).
Des tarifs attractifs et des offres promotionnelles ciblées viennent en appui de la simplicité et de la rapidité des services proposés par les fintechs. Du moins, c’est la perception actuelle et les arguments avancés par les nouveaux entrants. En réalité, la plupart des futurs services doivent encore être précisés.
Opportunités et Menaces pour le secteur de la Finance
Rappelons que la pratique du Screen Scraping est toujours controversée aujourd’hui. Cette partie est réservée à nos adhérents, la suite en lecture libre ci-dessous (nous contacter en cliquant sur la page « Adhésion » ou en renseignant le formulaire en bas de page pour un premier contact).
C’est sans doute la méconnaissance de ce sujet qui handicape les banques pour défendre leurs positions. Une pratique qui est née avec Internet et le eCommerce. Le screen scraping reste controversé aujourd’hui par les dérives qu’il occasionne et par l’impunité de la plupart des pratiques actuelles. Introduire cette pratique dans le monde de la finance revient à donner les clés du coffre aux cambrioleurs, si un niveau de sécurité élevé n’est pas mis en place.
Fin de l’article intitulé : « Screen Scraping un Open-Banking disputé aux Fintechs » .
La Rédaction
COPYRIGHTS MONETICEN.COM – All Rights Reserved – Tous Droits Réservés
English Readers : We daily monitor all trafic of our website and register all suspect activities in order to provide sufficient proofs. Read our « Legal Notice » for further details.
Lecteurs francophones : Nous scannons quotidiennement le trafic sur notre site et enregistrons toute activité suspecte pour une production de preuves devant la justice. Pour plus d’informations, consultez notre page « Infos Légales » .