La fraude par chèque bancaire est un coût pour les établissements émetteurs et acquéreurs. Elle s’apprécie également par le nombre de clients disposant d’un chéquier.
Coût de la fraude par chèque bancaire
L’Observatoire du paiement et de la fraude par chèque bancaire est un dossier exclusif de la rédaction de Moneticien.
Comme vous le savez certainement; la fraude par chèque bancaire est majoritairement supportée par les établissements bancaires. Ces derniers en répercutent une partie seulement à leurs clients. La fraude est donc partiellement supportée par les usagers et les accepteurs.
Vous trouverez, ci-après, le sommaire de notre dossier :
- La Banque de France se tire une balle dans le pied
- Typologie et sources de la fraude par chèque
- Combien coûte la fraude par chèque bancaire ?
- Le chèque plus fraudé que la CB ?,
- Responsable, mais pas coupable,
- Coût de la fraude pour les tireurs et les tirés.
- En conclusion
Le chèque, plus fraudé que la CB ?
La fraude par chèque bancaire est en progression constante depuis 2016. Dans son communiqué de Presse du 22 septembre 2020, la Banque de France qualifie le chèque de « moyen de paiement le plus fraudé tant en valeur absolue qu’en taux de fraude« .
Tous les médias ont plongé en relayant cette information sans préalablement la vérifier. En 2019, le taux de fraude (en valeur) du chèque est inférieur à celui d’un paiement par carte bancaire en mode Vente à Distance dont le commerce électronique est le principal canal de ventes.
Dans l’absolu et en 2019 seulement, le chèque est bien devenu le moyen de paiement le plus fraudé. Mais un achat sur Internet avec une carte bancaire est 2,57 fois plus fraudé qu’avec un chèque.
Rappelons aussi qu’en 2016, le taux de fraude (en valeur) d’un paiement par chèque est proche de celui d’un paiement sans-contact par carte bancaire (0,025% contre 0,020%). Nous nous devions de préciser cela à nos lecteurs par honnêteté intellectuelle.
Fraude par chèque, responsable mais pas coupable
En fait, ce n’est pas le chèque qui doit être pointé du doigt et accusé d’être le responsable de cette situation. Ce sont les techniques de fraude qui ont évolué au nez et à la barbe des professionnels de la monétique et du régulateur.
De même, la carte de paiement bancaire n’est pas responsable de la fraude constatée depuis l’essor du commerce électronique dans le Monde. Tout simplement car ce moyen de paiement n’a pas été pensé et réalisé avec cette contrainte environnementale. Internet n’existait pas lors de la première commercialisation de la carte de paiement. C’est pourquoi le régulateur et les professionnels ont investi pour lutter contre la fraude.
Dès 2020, la Banque de la France s’est engagée à être force de propositions avec les professionnels et les associations pour éradiquer la fraude. L’association Moneticien se tient à disposition pour participer et contribuer aux réflexions d’un Groupe de Travail sur le chèque.
Coût de la fraude pour les tireurs et les tirés
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Autres publications
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Bonne semaine
La Rédaction (Twitter : @moneticien)
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