Liberty Reserve Bitcoin et les autres Cryptomonnaies

Une fois n’est pas coutume, nous en parlions début juin 2013, l’offre de monnaie électronique continue de faire parler d’elle. A ce sujet, « Liberty Reserve – Bitcoin » est la proposition d’articles de M. Olivier Jean-Marie de la société GM Consultants nous propose un article que nous diffusons bien volontiers ci-dessous. Pour lire notre article du mois de juin sur La Fraude en Ligne.

La fermeture de « Liberty Reserve » accusé d’avoir blanchi 6 Milliards de dollars a sonné comme un coup de tonnerre dans le monde des monnaies alternatives, un avertissement pour les Bitcoins qui ont pourtant buzzé tout l’été ?

Liberty Reserve et le blanchiment d’argent

Le principe de cette monnaie décentralisée est publié et la régulation à base de calculs algorithmiques compliqués (le mining) est reconnue. Le BitCoin se crée au compte goutte à raison aujourd’hui de 3 600 unités par jour. Sa valeur d’échange est un peu au-dessous des 100 $ l’unité ces temps derniers, 11 Millions de BitCoins ont déjà été extraits de la mine sur un total de 21 Millions possibles.

En principe, il est fait pour les échanges de « Personne à Personne » avec un relatif anonymat, mais le BitCoin intéresse de plus en plus les commerces. Paymium, promoteur de cette monnaie en France, voit même plus loin : il permettrait par exemple de rendre interopérables des wallets propriétaires.

Côté sécurité, compte tenu des spéculations et autres tentatives de fraude, il souffre d’une mauvaise réputation au village monétaire mais rien ne semble arrêter le buzz, le mois d’août révèle même quelque surprise… la suite au prochain numéro.

Les autres cryptomonnaies

Par ailleurs, il se crée sur le Net des monnaies virtuelles comme les « Amazon Coins » ou encore les Tookets de Pyrénées Gascogne au Crédit Agricole, demain probablement la iMoney d’Apple. Il se génère aussi des monnaies locales, depuis le Sol-Violette à Toulouse jusqu’aux futurs soNantes à… Nantes, ces monnaies sont créées pour faciliter de « vraies échanges » de biens et de services, loin de la spéculation.

Aux États-Unis, le Sénat mais aussi le FBI, le Trésor et d’autres administrations, veulent comprendre comment fonctionne la monnaie virtuelle dont tout le monde parle : le Bitcoin. A défaut d’en saisir toutes les subtilités, il s’agit de comprendre si les BitCoins suivent les principes de lutte contre le blanchissement et la fraude.

Pendant ce temps l’Allemagne a fait le pas de reconnaitre le BitCoin comme une « unité de compte » autrement dit Berlin lui donne le statut de monnaie officielle ce qui permettra de taxer les éventuels bénéfices à hauteur de 25% lors d’une revente.

Régulièrement des failles sont découvertes comme celle sur Androïd tout récemment, faille qui – selon le titre d’un article – permet de vider le BitCoins-Wallet de ses BitCoins mais voilà, les vols ne profitent pas vraiment, l’argent n’est pas réclamé.

Autre reproche fait aux BitCoins : le pseudo-anonymat, par construction le bitCoin n’est pas anonyme, il est traçable et l’anonymisation – si elle a lieu – est détectable, il reste à la fois trop ou pas assez anonyme selon le besoin.

Auteur : Olivier Jean-Marie

Fin de l’article intitulé : « Liberty Reserve – Bitcoin » .

La Rédaction

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